« Chacune a un nom », Femmes poètes d’Israël

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Dix ans (2008- 2018) depuis la publication de l’anthologie « Chacune a un nom », Femmes poètes et artistes d’Israël, établie par Esther Orner et publiée aux Editions Caractère. Pour l’occasion, une réflexion d’Esther Orner sur la place des femmes dans la poésie.

Journée des droits de la femme 2018

Il y a dix ans paraissait l’anthologie de vingt trois poétesses israéliennes de langue hébraïque en vue de la participation d’Israël au Salon du livre à Paris en 2008 qui fut un énorme succès malgré une fausse alerte à la bombe.

Nous avions intitulé l’anthologie –  Chacune a un nom d’après le poème de Zelda lu et chanté – Chacun a un nom.

Je citerai le premier passage de mon introduction intitulée Une place pour les femmes dans la poésie ?

Lorsque l’on m’a proposé de concevoir une anthologie de poésie de femmes, je me suis aussitôt souvenue des paroles de Rimbaud : “… Quand sera brisé l’infini servage de la femme, quand elle vivra pour et par elle, l’homme, – jusqu’ici abominable, – lui ayant donné son renvoi, elle sera poète, elle aussi ! “ Une parole d’homme féministe avant la lettre. Parole à la fois outrée – “abominable” – et généreuse – “qu’elle aussi sera poète”. Or il y a toujours eu des femmes d’exception pour dire et pour écrire. Rimbaud souhaitait sans doute que toutes les femmes puissent s’exprimer en poésie. Aujourd’hui elles le font, non seulement dans les domaines que l’on croyait les leur – l’enfance, la mère, le couple – mais aussi dans ceux du cosmos, de l’écologie, de  la guerre, de la paix, etc…

©Esther Orner

Choix de poèmes tirés de l’anthologie :

 

     
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