Anaël, ma Sabra, ma Surfeuse

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Anaël aura demain, le 3 juillet 2010, 12 ans. Elle est née à Tel Aviv le siècle dernier, pendant le match France-Italie, l’année où la France a gagné le Mondial. Elle a grandi à Bruxelles: tours du Bois de Lacambre, promenades en forêt, école Beth-Aviv, marché du dimanche matin à Watermael-Boitsfort,  repas du mercredi avec Talia, leçons de piano avec Hagit, tennis avec Vanessa. Elle appréciait sa vie.

Anaël n’a pas du tout aimé notre projet de revenir en Israël. Comme je l’écrivais dans mon billet Au revoir, Lehitraot en juin 2008, elle disait: Là-bas, au dessus de nous, il y a des armées, ici ce ne sont que des nuages.

Cela n’a pas été facile pour Anaël de quitter sa maison, son école, ses amies. Sa première année a été très dure. Mais cette année, depuis qu’elle est à l’école Gordon, ma petite fille belge se transforme en jeune Israélienne:

Elle parle l’hébreu avec un léger accent.

Elle lit, elle écrit l’hébreu sans problème, bon, les cours de Tanach et de littérature israélienne restent encore difficiles.

Elle apprécie le houmous, les jus de fruits de chez Tamara et la pastèque.

Comme les jeunes Israéliens de son âge, elle est extrêmement indépendante, elle va à l »école en vélo, prend le bus, fait du shopping, organise des rencontres à la plage ou à la piscine avec ses amis qui ont su l’accueillir. Plus besoin de jouer à la Maman-Taxi!

Et Anaël a découvert sa vocation, le surf; quoi de plus naturel en habitant à Tel Aviv. Je vous recommande d’ailleurs son club  Galim Surf. Si vous venez avec des enfants à Tel Aviv cet été, leurs stages sont extras.

En prenant la vague, elle apprend à surmonter ses peurs, à avoir confiance. Elle comprend que la vie est mouvement et changement.

Bon anniversaire mon Anaël, ma Sabra, ma surfeuse, mon amour…


     
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