Hommage à un grand de la chanson israélienne, Shmoulik Kraus

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Ces dernières années, je croisais souvent le chanteur israélien Shmoulik Kraus attablé au café de la plage Banana Beach à Tel Aviv. Après deux attaques cérébrales, assis sur sa chaise roulante, il restait de longues heures les yeux dans le vide à regarder la mer mais sans cesse, des admirateurs venaient échanger avec lui des mots amicaux.

Il est mort hier, le 17 février 2013.

J’ai trouvé sur la page Facebook qui lui a été dédié cette photo prise à Banana Beach fin janvier par Nourit Itshak.

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Shmulik Krauss est considéré, avec Arik Einstein,  comme le père du rock israélien. Il avait fait créé le groupe Hahalonot Hagvohim avec sa femme Josie Katz et Arik Einstein qui bien que n’ayant tenu qu’un an avait eu un grand impact sur la musique israélienne.

Ce chanteur sensible et doué avait beaucoup de côtés sombres. Violent et auto-destructeur. L’un de ses amis, le musicien et animateur Dori Ben-Zeev a déclaré qu’il était ange aussi bien que démon.

Il a laissé des chansons magnifiques indissociables de la vie du pays et de la jeunesse de toute une génération.

A l’Olympia, à Paris, en 1968:

La chanson est intitulée: Tu ne peux pas

אינך יכולה ככה סתם ללכת
אינך יכולה לעזוב אותי
אינך יכולה כי עכשיו שלכת
יש גשם בחוץ ואת נשארת איתי

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Une des plus belles chansons d’amour de la musique israélienne:

Après 20 ans, אחרי 20 שנה

איך שגלגל מסתובב, Comme la roue tourne

 זה קורה, Cela arrive

Avec Arik Einstein, la chanson du film Sous Etz, Cheval à bascule d’après le livre de Yoram Kaniuk. La dernière phrase de la chanson dit: Et tu as entendu le rire du destin

 

Que son souvenir soit béni.

     
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