Le Dernier Frère de Nathacha Appanah traduit en hébreu

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Dans le cadre de mon billet de l’Invité, j’accueille Roland Koster qui a assisté à la remise du prix littéraire de la Fondation France-Israël 2011-2012.

J’ai eu le plaisir d’assister à cette cérémonie à la fois culturelle et conviviale qui a eu lieu le 8 novembre 2012 au Musée Rubin de Tel-Aviv. Chaque année, la Fondation récompense des auteurs français et israéliens dont l’œuvre, traduite dans les deux langues, participe à une meilleure connaissance de la culture française et israélienne des deux côtés de la Méditerranée. Cette année, c’est Nathacha Appanah née en 1973 à l’Ile Maurice qui a remporté cette distinction pour son roman « Le Dernier Frère » (éditions de l’Olivier), son quatrième roman. Pas moins de neuf auteurs étaient en lice pour ce prix parmi lesquels Boualem Sansal, Fred Vargas et Claude Lanzmann, c’est dire le mérite de cette jeune femme simple et modeste à qui le succès n’a pas donné la grosse tête. A moins de quarante ans, elle aligne déjà six distinctions : 2003 – Prix RFO du livre 2004 – Prix Rosine Perrier 2005 – Grand prix littéraire des Océans Indien et Pacifique 2006 – Prix Passion 2006 – Prix grand public du Salon du Livre 2007 – Prix du roman FNAC

Dans Le dernier frère, tout commence par l’histoire d’un homme de 70 ans qui, un beau matin, suite à un rêve étrange, demande à sonfils de le conduire au cimetière. Là, une tombe l’attend, la tombe d’un petit garçon juif mort en 1945 à l’âge de 10 ans. Debout, au pied de la stèle funéraire, l’homme se souvient etraconte….Il raconte ce qu’il a tu pendant plus d’un demi-siècle. On ressent une immense émotion, mais aussi une grande admiration pour cet écrivain, qui à moins de 35 ans à la rédaction de ce livre, a su restituer un récit d’une telle authenticité, d’une telle justesse, et ce dans un style simple et direct.

Le dernier frère raconte l’histoire de deux enfants, Raj, torturé par la mort des siens, et de David, un petit juif parqué à l’Ile Maurice par les autorités coloniales britanniques. De sa plume bouleversante, l’auteur explore les espoirs naïfs de la jeunesse, tout en menant une réflexion sur l’injustice et la fragilité de la vie. Un livre à ne pas manquer.

A noter que le livre est remarquablement traduit en hébreu chez Kinneret Zmora Bitan (editeur)

Roland Koster – Tel-Aviv novembre 2012.

Sources : Documentation de la Fondation France-Israël.

Une lecture de Daniel Ducharme.

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