Maurice El Medioni, en français, en arabe et en hébreu, la musique du bonheur

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Le 23 octobre 2015, j’ai assisté à Tel Aviv à un concert de Maurice El Medioni dans le cadre du Festival de Piano qui a lieu chaque année au mois d’octobre à Tel Aviv. J’ai d’abord entendu parler de ce concert sur la page Facebook du chanteur Kobi Oz qui protestait que Maurice El Medioni n’ait toujours pas été invité à cette manifestation. J’ai signé la pétition et j’ai été heureuse d’apprendre que la direction du Festival du Piano, sous la pression, s’était décidé à l’inviter. C’est mon troisième concert de Maurice El Medioni, le premier était au Café Bialik, j’en ai parlé dans l’un des premiers billets musical du blog. Et c’est à chaque fois un plaisir renouvelé. D’abord parce que c’est un pianiste hors pair, et puis parce qu’à 87 ans, il est impressionnant, parce qu’il a la jovialité des hommes qui viennent d’Algérie, parce que cette musique, il l’appelle le franco-arabe, touche quelque chose chez moi de très profond, de nostalgique, et aussi quand je l’écoute, je pense, comme il le dit dans une de ses chansons à tous mes absents.

La bonne humeur de ce concert, l’interaction entre les jeunes musiciens et Maurice El Medioni, les duos avec la formidable Neta ElKayam, la rencontre avec Kobi Oz, le passage de l’arabe au français, du français à l’hébreu m’ont tout simplement rendu très heureuse !

Le son n’est pas toujours très bon mais cela vous donnera une idée de l’atmosphère toute méditerranéenne.

     
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