Le concert de Yehuda Poliker

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Voilà six ans que je suis revenue en Israël et l’un de mes rêves était d’assister à un concert du chanteur Yehuda Poliker. Finalement, j’ai pris des places pour son concert intitulé Le Musée des rêves, מוזיאון החלומותqui devait avoir lieu le 10 juillet 2014 dans l’amphithéâtre de Césarée. En plein air, dans un lieu magique et historique, avec la brise marine en prime. Sauf que guerre oblige, le concert a été reporté. Hier, donc, nous étions à Césarée et c’était superbe. Yehuda Poliker joue de la guitare et du bouzouki. Les musiciens qui l’accompagnent sont parfaits, notamment Miki une jeune violoniste aux escarpins rouges.

Son concert comme la vie-même en Israël. Des larmes à la joie. Du deuil à la fête. Son album de 1988, Cendre et poussière אפר ואבק est l’expression musicale de la seconde génération. Ses parents, juifs de Salonique, étaient des rescapés d’Auschwitz.

Yehouda Poliker est là pour se faire plaisir et faire plaisir à son public. J’ai autant aimé le regarder chanter que voir le public tout sourire et les yeux brillants.  De la musique grecque au rock des années 80 en passant par les chansons tristes.  Une expérience magnifique que je vous recommande.

La chanson Comment appelle-t-on mon amour, écrite en 2001, pendant la Seconde Intifada:

Telle est notre vie, ces derniers temps, peut-être tout va aller mieux, peut-être  une catastrophe arrive, bonsoir le désespoir, bonne nuit l’espoir, à qui le tour ?

 

Et un classique de ma jeunesse en Israël :

 

     
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