L’opération עופרת יצוקה, Plomb fondu, Plomb durci ou Coulée de plomb a commencé pendant la fête de Hanoucca.

Le terme Plomb fondu vient d’une chanson  que le poète Bialik a écrit sur Hanoucca intitulée En l’honneur de Hannouca.

L’une des strophes dit:

Mon maître m’a offert une toupie

Une toupie de plomb coulée

Savez-vous en quel honneur?

En l’honneur de Hanouka

En l’honneur des 100 ans de Tel Aviv, la maison Bialik a été complètement rénovée. Une petite merveille au coeur de la ville, au 22 rue Bialik.

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Haïm Nahman Bialik, surnommé le poète national est né en Ukraine en 1873, passe la plus grande partie de sa vie à Odessa et à Berlin. Il écrit en hébreu de nombreux recueils de poésie. Il est à la poésie hébraïque ce qu’Eliézer Ben-Yehouda est au renouveau de la langue hébraïque parlée.

Il arrive finalement à Tel Aviv en 1924 où  il est accueilli en grande pompe par Meïr Dizengoff, le premier maire de Tel Aviv qui annonce que la rue où le poète a décidé de construire sa maison porterait son nom.

L’architecte Joseph Minor édifie la  maison dans un style éclectique, le style de la toute jeune Tel Aviv de l’époque, mélange d’éléments architecturaux d’Orient et d’Occident.

Dans la maison, il y a une magnifique horloge offert au poète par un de ses admirateurs. Les chiffres des heures sont des lettres hébraïques et à chaque heure, l’horloge jouait l’air de l’HaTikva, l’Espoir qui n’était pas encore l’hymne national israélien puisque nous sommes avant la création de l’Etat.

Si vous êtes tendu en ce moment, allez faire une visite à la Maison Bialik, c’est un havre de paix.

Maison Bialik,

22 rue Bialik

Tel: 03-5254530

9 Responses

  1. Merci pour cette information Rachel, je me demandais effectivement d’où venait ce terme et le pourquoi…
    Belle maison, bien en avance pour son époque, je prends note pour ma prochaine visite!

  2. Merci Rachel d’éclairer notre lanterne sur la source d’Oferet Yetsouka qui malheureusement traduit en français ne dit pas grand chose because sa traduction littérale à laquelle la Hasbara n’a pas dû penser. Par contre la traduction du poème de Bialik me comble.

  3. Très bon billet qui m’apporte beaucoup d’informations totalement inconnues pour ma part.
    J’ai fait un lien vers ce billet, Rachel. J’espère avoir un jour le plaisir de visiter la Maison Bialik et aussi de faire un tour à Tel Aviv.

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