Sept interprétations de Le’ha Dodi, le chant de l’accueil du Shabbat
C’est en lisant l’excellent livre du regretté Benjamin Gross, Shabbat aux éditions de l’éclat que m’est venue l’idée de ce billet sur Le’ha Dodi. En effet, l’un des chapitres du livres intitulé L’accueil du Shabbat : la fiancée et la reine est une analyse de « ce chant, composé par le cabaliste R. Shlomo Alkabbez haLévi (1505-1576) qui a été adopté par toutes les communautés juives à travers le monde et introduit dans la liturgie de la réception du Shabbat. »
Voici donc 7 interprétations de ce chant, des interprètes de tous horizons mais aussi des mélodies différentes :
- A la manière du Maghreb
2. La version de Shlomo Carlebach
3. Une version féminine avec Rona Kenan, Neta Elkayam et Maya Belsitzman
4. Le projet Chants de Shabbat
5. La version très israélienne de Shuli Natan, la chanteuse qui avait été la première à interpréter Jérusalem d’Or
6. La version de Jo Amar
7. La version de David D’Or
Viens, mon ami, au-devant de la fiancée,
Allons accueillir le visage du Shabbat.
Shamor et Zakhor en une même parole
Le Dieu unique nous l’a fait entendre
Dieu est Un et Un son Nom
Pour le Nom, la louange et la splendeur.
A la rencontre du Shabbat, venez, allons,
Car il est la source de la bénédiction
Consacré dans le principe, dès l’origine,
Final de l’oeuvre, antérieur dans la pensée?
Sanctuaire du Roi, ville royale, Lève-toi, sors des ruines,
Assez séjourné dans la vallée des larmes.
Gracieusement, il déversera sur toi sa bonté.
Secoue la poussière, lève-toi !
Revêts les vêtements de ta splendeur, mon peuple !
Par le fils de Yishaï de Bet-Léhem
Approche de mon âme, apporte-lui le salut.
Réveille-toi, réveille-toi
Car ta lumière vient, lève-toi, luit,
Debout, debout, entonne le chant,
La gloire de Dieu rayonne sur toi.
N’aie point honte, ne rougis pas.
Pourquoi serais-tu abattue, pourquoi gémirais-tu ?
En toi sont confortés les pauvres de mon peuple
Et la Ville sera bâtie sur son tell.
Ceux qui t’ont pillé seront dépouillés
Ceux qui t’ont profané seront bannis
Ton Dieu se réjouira en toi, Comme se réjouit le fiancé de la fiancée.
Tu t’étendras à droite et à gauche
Et du glorifieras l’Eternel, Grâce à l’homme, fils de Péretz
Nous nous réjouirons et nous jubilerons.
Viens en paix, couronne de son époux,
Aussi en joie et en allégresse,
Au sein des fidèles du peuple précieux
Viens, fiancée, viens fiancée !
Le texte en français tel qu’il figure dans le livre Shabbat de Benjamin Gross
Pour l’hébreu, cliquer ici
On me signale une très jolie interprétation instrumentale improvisée à la harpe par Nehama Reuben :