Promenade en bord de mer de Tel Aviv à Rishon LeZion
Il est possible de marcher en bord de mer de Tel Aviv à la plage de Rishon LeZion. Une promenade d’environ dix kilomètres qu’on peut agrémenter de baignades ou d’intermèdes dans les cafés que l’on trouvera sur le chemin.
On suit donc la promenade, la Tayelet, jusqu’à Jaffa d’où on a une belle perspective sur Tel Aviv :
Puis l’on dépasse le rocher d’Andromède et le port de Jaffa :
On suit la promenade de Jaffa, un parc au bas du quartier Ajami jusqu’à la plage de Givat HaAlya. Avant l’aménagement de ce parc, cet endroit était depuis 1975, une décharge de matériaux de constructions. Après de nombreuses plaintes et une décision du tribunal, il fut interdit de déverser des décombres mais l’endroit était dans un état déplorable.
On a suivi la promenade un moment pour finalement marcher en bord de mer sur la plage de Givat Haalyah où se trouve le restaurant Cassis. Une halte conseillée si vous avez déjà un creux !
Prés du restaurant se trouve le Centre Perez pour la paix.
La bande de sable entre la mer et la falaise se rétrécit. Quelquefois en hiver ce chemin n’est pas même accessible. En haut sur la falaise se trouve un cimetière chrétien, en bas des jeunes pratiquent le kayak ou la voile; nous nous trouvons à la frontière entre Yafo et Bat Yam.
Quand la plage s’élargit à nouveau, c’est Bat Yam, la Fille de la Mer. Il vaut mieux ne pas top regarder les bâtiments construits en haut de la falaise et tourner son regard vers l’Ouest. Une petite plage avec des rochers naturels, voilà l’occasion d’une baignade même en hiver.
Une jetée en très mauvais état. mais plus loin, nous empruntons la toute nouvelle promenade.
Et nous voilà à la plage de Rishon LeZion, beaucoup de cafés, une plage séparée avec jours pour les hommes et d’autres pour les femmes. Un nouveau quartier avec des tours à l’horizon.
On rêve de continuer notre promenade jusqu’à Ashdod mais une grille bleue nous en empêche. Base militaire. Accès interdit. Nous voilà rattrapés par la réalité de la région où nous vivons. Paradoxalement, le fait que ce soit une base préserve la nature et la plage que nous entrevoyons entre les barreaux prends des allures de réserve naturelle sauvage.
Nous faisons demi-tour. Il fait si doux que marcher dans le sable est un plaisir. Nous reprenons le même chemin en sens inverse mais tout à l’air différent car la luminosité n’est plus la même. Du Dolphinarium à la base militaire après la plage de Rishon LeZion, aller-retour, nous avons fait vingt kilomètres !
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Date : 17 novembre 2018, 28 heshvan 5778
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