Mes 10 livres israéliens préférés de la décennie
Dernier mardi de l’année 2010! Dans mon projet Mes 10 …israéliens préférés de la décennie, voici les livres. Je n’ai pris en compte que les livres qui avaient été traduits lors de cette première décennie du XXIème siècle. Je dois dire que j’ai eu un mal fou à faire cette liste. En effet, grâce au Salon du livre 2008 à Paris où la littérature israélienne était à l’honneur, de nombreux livres israéliens ont été traduits, tant des classiques comme Agnon, le prix Nobel de littérature israélien ou des nouveaux venus comme Ron Leshem et j’en ai lu beaucoup.
1. Agnon, A la fleur de l’âge, trad. par Laurent Shuman, Gallimard, 2003
2. Aharon Appelfeld, Histoire d’une vie, roman, trad. par Valérie Zenatti, L’Olivier, 2004 ; Points poche, 2008
3. Gabriela Avigur-Rotem, Canicule et oiseaux fous, roman, trad. par Ziva Avran et Arlette Pierrot, Actes Sud, 2006
4. Yehoshua Kenaz, Infiltration, trad. par Rosie Pinhas-Delpuech, 10/18, 2006
5. Etgar Keret, Crise d’asthme, trad. par Rosie Pinhas-Delpuech, Actes Sud, 2002, Babel n°703
6. Ron Leshem, Beaufort, trad. par Jean-Luc Allouche, éd. du Seuil, 2008
7. Esther Orner, Une année si ordinaire, Metropolis, 2004
8. Amos Oz, Une histoire d’amour et de ténèbres, trad. par Sylvie Cohen, Gallimard, 2004 ; Folio n°4265, 2005
9. Zeruya Shalev, Mari et femme, trad. par Laurence Sendrowicz, Gallimard, 2001
10. A.B. Yehoshua, La Mariée libérée, trad. par Francine Lévy & Clarisse Cohen, Calmann-Levy, 2003 ; Le livre de poche n° 30396, 2005
Je ne suis pas satisfaite. Je vais donc tricher un peu, il y a trop de livres que j’ai aimé, voilà encore une liste de 10 livres israéliens:
1. Meir Shalev, Le Pigeon voyageur, trad. par Katherine Werchowski, Editions des Deux Terres, 2009
2. Yoram Kaniuk, Le dernier Berlinois, Fayard, 2003
3. Benny Barbash, My first Sony, Zulma, 2008
4. Alona Kimhi, Suzanne la pleureuse, trad. par Rosie Pinhas-Delpuech, Gallimard, 2003
5. Orly Castel-Blum, Textile, trad. par Rosie Pinhas-Delpuech, Actes sud, 2008
6. Eshkol Nevo, Quatre maisons et un exil, trad. par Raïa Del Vecchio, Gallimard, 2008
7. Amir Gutfreund, Les gens indispensables ne meurent jamais, trad. par Katherine Werchowski, Gallimard, 2007
8. Boris Zaidman, Hemingway et la pluie des oiseaux morts, trad. par Katherine Werchowski, Gallimard, 2008
9. Sayed Kashua, Et il y eut un matin, trad. par Sylvie Cohen et Edna Degon, L’Olivier, 2006
10. David Grossman, L‘enfant zigzag, trad. par Sylvie Cohen, Seuil, 2004, Points poche n°1184, 2008
C’est incroyable mais j’ai beaucoup aimé aussi:
Savyon Liebrecht, Un toit pour la nuit, nouvelles, trad. par Joëlle Marelli, Fabienne Bergmann et Arlette Pierrot et Ziva Avran, éd. Buchet Chastel / Caractères, 2008
Bon, c’est pas sérieux, je ne vais tout de même pas recommencer une troisième liste!
Je vous souhaite donc pour cette année 2010 de lire beaucoup de bons livres. Bonne année!
Lire aussi Mes 10 coups de coeur israéliens de la décennie
et Mes 10 musiciens israéliens de la décennie
Esther
Déc 29, 2009 @ 19:21:21
Pourquoi pas une troisième liste. quand je pense que tu as lu tous ces livres, ça m’impressionne.
Mes 10 films israéliens préférés de la décennie « Kef Israel | Vivre Israël au quotidien: connaître, vivre et aimer Israël comme si vous y étiez
Déc 30, 2009 @ 13:37:44
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10 coups de coeur théâtraux israéliens de la décennie « Leblogdenoach
Jan 04, 2010 @ 01:12:21
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Kef Israel » Boycott culturel d’Israël à Aix, Fin et suite?
Juil 21, 2010 @ 19:54:09
[…] gain de cause. Plus de dialogue mais le silence. J’aurais aimé surtout qu’on parle de littérature. Lisez Esther Orner non pas parce qu’elle est juive, ni parce qu’elle est israélienne. […]
UGHETTO André
Juil 22, 2010 @ 00:50:30
Esther Orner est un écrivain de grand talent.
Tout boycott culturel est stupide, quelle que soit la nation touchée (ou responsable).
Le dénouement de cette affaire n’est certes pas satisfaisant mais remet un peu les pendules à l’heure (enfin, à l’heure de la « politique », dans ce qu’elle a de plus négatif et retardataire, et qui s’impose à nous, hélas!).
Bonne continuation, chères Esther et Rachel. Oeuvrons pour l’avenir, si nous ne pouvons agir « au présent ».
André Ughetto