Jour de deuil en Israël
Hier, j’ai passé un excellent aprés-midi. J’ai pris l’apéro sur ma terrasse avec mon amie Esther Orner, avec Sébastien du blog Manger à Tel Aviv, un ami virtuel sur Facebook et Twitter que je rencontrais pour la première fois, avec Yaël qui me ramenait une Anaël heureuse de l’achat de ses nouvelles Converse avec Sarah. Charles nous a fait un délicieux Thé des Moines, le coucher de soleil était particulièrement réussi. Nous nous sommes réjoui des quelques minuscules gouttes de pluie qui sont tombées. Puis je suis allée vérifier sur mon ordinateur si j’avais des nouvelles réponses à mon Smilblick israélien et j’ai vu la nouvelle: L’avion que pilotait Assaf Ramon, le fils du premier astronaute israélien Ilan Ramon mort dans la tragédie de la navette Columbia, s’est écrasé hier après-midi. Assaf Ramon avait 21 ans.
Depuis, je ne pense qu’à Rona Ramon et aux deux frères et à la soeur d’Assaf. J’ai allumé la télé, regardé les infos, vu le documentaire sur la préparation d’Ilan Ramon à son voyage dans l’espace. Ce matin j’ai écrit un texte qui sera publié dans le prochain Contact J que j’ai intitulé une Tragédie israélienne et je ne fais que penser à Rona Ramon, la femme d’Ilan, la mère d’Assaf. J’ai parlé au téléphone avec des amis qui ne font que penser à Rona Ramon. Je suis allée au marché, étrangement silencieux aujourd’hui. J’écoute la radio. je ne suis pas la seule à penser à la famille Ramon. Tout un pays a envie de pleurer.
Yona
Sep 14, 2009 @ 18:13:13
je n’ose même pas commenter, on ressent le silence même ici..
Rosa
Sep 15, 2009 @ 06:55:09
Ca fait tellement mal,pourquoi c’est toujours les gens brillants comme lui qui partent tôt?
Je pense à la douleur de sa maman,de tout coeur avec elle,car je suis une maman aussi!
suzy
Oct 12, 2009 @ 16:35:58
c’est vrai,je n’ai rien dit,rien ecrit.je n’ai pense qu’a rona,je n’ai pense qu’a sa maman.les larmes aux yeux.que ses autres enfants restent tranquilles,anonymes,pour elle.
Kef Israel » Une tragédie israélienne
Sep 13, 2010 @ 01:05:14
[…] Assaf Ramon avait 21 ans. Il était pilote. Depuis deux mois. Il venait de terminer brillamment, avec distinction, le très prestigieux et difficile cours de pilote. A la cérémonie de clôture du cours, c’est le président de l’Etat Shimon Peres qui lui avait remis ses ailes, les insignes de l’armée de l’Air. Sa mère, ses deux frères, sa soeur et des centaines d’amis de la famille étaient venus se réjouir avec lui. Ils portaient tous fièrement des T-Shirts où il était inscrit : […]