Tsav Hachaa : nouvelles interprétations de classiques israéliens
צו השעה, Tsav HaChaa que je traduirais par l’impératif de l’heure est un magnifique projet destiné d’un côté à réactualiser les chansons-culte de la musique israélienne et surtout à donner du travail aux artistes en ces temps de Covid-19. Je vous invite d’ailleurs à écouter de la musique israélienne pour aider ce secteur, l’un des plus touchés par la crise actuelle. C’est une initiative privée. Heureusement qu’en Israël la société civile pallie souvent aux manquements de l’Etat. Des artistes enregistrent des chansons connues du répertoire israélien en leur donnant une touche personnelle. Plus de 50 chansons qui gagent une seconde vie ! J’en ai choisi sept.
1. Pour commencer, – cela s’imposait ! -, la chanson Berechit. C’est une chanson de 1973 dont les paroles sont de Ehud Manor et la musique de Zvika Noï interprétée en 2020 par Dikla et Zehava Ben
2. Eviatar Banaï reprend Shlach li malach, Envoie moi un ange dont les paroles ont été écrites par Yuval Banaï en 1987 et qui a été chantée par le groupe Machina. Que de liens familiaux !
3. Keren Peles et Alon Adar s’approprient Bach lo nogea, Je ne te touche pas, une chanson écrite et composée par Dan Toren et interprétée en 2000 par Yehudit Ravitz
4. Riff Cohen et Atar Mayner reprennent Rikma Enochit ahat chantée par Moti Amar en 1983 et reprise en 1987 par Hava Alberstein
5. Lola Marsh s’attaque à Ayou Leilot, Il y eut des nuits, une chanson de 1939 écrite par Yaakov Orland et composée par Mordehaï Zehira chantée à l’époque par Sheli Sharona
6. Rita reprend la chanson Al Nevakesh de Sacha Argov, écrite en 1987 par Tami Levi et composée par Moshé Nagae
7. Et pour finir, une petite touche française, Bari Saharov donne une interprétation très personnelle à At Herouti, Ma liberté de Georges Moustaki qui avait été traduite en 1971 par Yoram Taharlev et chantée par Hava Alberstein
Et pour ceux qui comprennent l’hébreu, un regard sur les coulisses de ce Tsav HaChaa.