Les Juifs de Palestine au XVIIe et XVIIIe siècles

Onzième épisode de notre feuilleton historique “Renaissance d’une nation: Les Juifs de Palestine, de l’Antiquité à l’apparition du mouvement sioniste.”  par Nathan Weinstock.   

XVIIe et XVIIIe siècles : le courant « autonomiste »  palestinien 

        Au XVIIIe siècle la population palestinienne comprend de 250.000 à 300.000 habitants, dont 16.000 Bédouins. Le pays se trouve en proie à une régression amorcée depuis le dernier tiers du siècle précédent, caractérisée par le déclin du commerce méditerranéen. L’agriculture, et la culture de l’olivier en particulier, constitue l’assise de l’économie, mais seul un tiers des terres est cultivé. L’insécurité est générale face aux razzias des pirates, des brigands et des Bédouins, que l’on s’efforce de sédentariser sans grand succès. L’autorité centrale ottomane, incarnée sur place par des pachas avides qui échappent à peu près à tout contrôle, recule au profit de la montée en puissance des cheikhs ruraux – Bédouins sédentarisés, kurdes ou turcomans –  le plus souvent d’origine transjordanienne. La population juive est concentrée dans les quatre « Villes Saintes » de Jérusalem, Safed, Hébron et Tibériade » car le déclin du centre de Safed a entraîné la disparition des villageois et agriculteurs juifs de Galilée.

Premières manifestations d’autonomie locale palestinienne

Ce qui constitue cependant  indiscutablement le trait le plus marquant de cette période de l’histoire du territoire palestinien, c’est la tendance à l’ « autonomisation » (expression que nous empruntons à l’historienne Gudrun Krämer) qui s’y dessine, arc-boutée sur la montée en puissance des administrateurs locaux. On voit ainsi – phénomène qui se dessine également dans d’autres régions de l’Empire ottoman – des seigneurs locaux rechercher une marge d’autonomie. Non pas en vue de secouer le joug ottoman mais afin de  mettre à profit l’affaiblissement et la déliquescence du pouvoir central pour affirmer leur autonomie de manière à asseoir leur autorité personnelle et familiale à l’intérieur d’un mode de gestion où les biens publics se confondent avec leur propriété privée. En assujettissant l’appareil administratif à leur personne, ils vont s’accaparer le monopole de la production agricole et intensifier les rapports commerciaux avec l’Europe. Deux seigneurs qui vont établir tous deux le centre de leur pouvoir à Acre au XVIIIe siècle,  Daher Umar az-Zaidani et Ahmad al-Djazzar,  illustrent parfaitement l’ascension de ces despotes locaux « autonomistes ». Ils avaient d’ailleurs été précédés sur cette voie par Fakhr-ed-Din II au siècle précédent.

Il est intéressant de noter que tous trois ont tenu à associer à leurs activités emprise les dirigeants juifs locaux, ce qui illustre bien qu’ils considèrent tout naturellement le Yichouv comme une partie intégrante de la population locale. On constate ainsi que la communauté juive du pays s’était étroitement associée à ce que l’on pourrait considérer d’une certaine manière comme constituant une préfiguration embryonnaire du futur réveil national palestinien.

Fakhr-ed-Din II (1572-1635) 

Cet émir druze,  prince issu de la dynastie Maan et fils de l’émir Korkmaz («Sans Crainte» en turc), prit possession en 1590 de son fief du Chouf (Liban). Profitant de la mobilisation des Ottomans contre la Perse et la Hongrie, il parvint à agrandir considérablement son domaine en telle sorte qu’il devint maître des montagnes du Liban ainsi que d’une partie de la côte et de la Haute-Galilée de 1586 à 1635, avec quelques interruptions.  Contraint de s’exiler de 1613 à 1618, il fut accueilli en Toscane par les Médicis (en Italie on le désignait du nom Ficaladin) et s’y intéressa aux  techniques et à l’administration occidentales. C’est ainsi qu’il sera amené à fonder la première imprimerie du monde arabe.

En fait, il va réussir à étendre son pouvoir à l’intégralité de la Palestine et à s’émanciper du contrôle ottoman. Après qu’il eût défait en 1623 une puissante armée coalisée commandée par Moustafa Pacha, Vali (Gouverneur) de Damas, ses ambitions furent jugées menaçantes par la Porte et il fut  finalement défait par le Sultan Murad IV qui donna ordre de l’étrangler en 1635. De son vivant, il avait su contenir les incursions bédouines, véritable fléau pour la stabilité de la région, mais lorsqu’il fut renversé  la région retomba en proie à l’insécurité et aux désordres.

Sa capitale, Deir-el-Qamar, était un centre commercial actif, centré plus particulièrement sur la Qaïssarieh, le souk de la soie. La communauté juive du Chouf, dont certains membres influents étaient ses proches, entreprit d’y édifier la synagogue de Deir-el-Qamar au pied du souk. Sous cet émir la communauté de Safed haut lieu de la mystique où l’on a dénombré à un moment donné plus de 300 familles juives, majoritairement sépharades, exerçant les professions les plus diverses (manufacture, le tissage et le commerce de vêtements en laine) – prospéra à nouveau, nonobstant les pillages et le vandalisme. Remarquons toutefois que si l’Emir fit preuve d’un comportement amical à l’égard des Juifs et les engagea dans certains services publics comme  la douane, durant les périodes de tension il s’en prenait néanmoins aux minorités juive et chrétienne, exposés alors au pillage comme au vandalisme.

Daher el-Omar az-Zaydānī (1690-1775)

Né dans la région de Tibériade dans une famille de notables Qaysi, liée aux Bédouins de Galilée, le cheikh  Daher el-Omar az-Zaydānī scellera grâce à son mariage des alliances avec des cheikhs bédouins et les principaux notables de Galilée. Nommé gouverneur et fermier d’impôts en chef (Multazem) de la  région de Safed,  il s’installe vers 1730 à Tibériade et conclut des accords avec les tribus bédouines voisines pour mette fin à leurs razzias, ce qui lui vaut une grande popularité. Ensuite, il s’empare de Haïfa (qu’il fait reconstruire), soumet graduellement la Galilée à son pouvoir et fait d’Acre sa capitale. Bientôt, il contrôle les principaux ports de la région et s’entend avec les pirates maltais. A partir de 1740, il parvient à assujettir à son pouvoir la quasi-totalité du territoire palestinien.

Il prend alors ses distances avec Constantinople, bien décidé à régner en toute autonomie et à soumettre l’administration à son autorité exclusive, tout en veillant à accroître son patrimoine et à relever l’état du pays. Et s’il stimule l’économie, notamment l’agriculture, pour asseoir son pouvoir il s’abstient toutefois d’écraser les fellahs par des impôts excessifs. Par ailleurs, il instaure un monopole sur la culture du coton en Galilée (les « cotonnades d’Acre » sont alors fort prisées par les marchands français) et s’emploie à resserrer les liens commerciaux avec l’Europe. De manière générale, il multiplie les mesures destinées à activer l’agriculture et la manufacture (remise en état de la culture du coton, expansion des orangeries de Jaffa, reprise de l’exportation de savon à l’huile d’olive, ouverture d’une savonnerie, création de jardins, plantation de plus de trente verger, édification de moulins…). On voit donc que le fait d’encourager les Juifs de retourner à la terre s’inscrira parfaitement dans cette logique.

Grâce à la mise en œuvre de ce programme ambitieux, la région semble reprendre vie. Acre connaît une forte expansion grâce à l’exportation du coton en France.  Prudent, az-Zaydānī fait toutefois bâtir une forteresse impressionnante à Tibériade. Et disposant d’une armée de 5.000 cavaliers, il se sait en mesure de résister, le cas échéant, au Vali. Ultérieurement, il se verra cependant accorder le titre de  “Cheikh d’Acre, Emir de Nazareth, Tibériade, Safed et Cheikh de la Galilée tout entière”.

L’ordre et la loi y étant rétablis, la ville d’Acre où il a élu résidence s’épanouit et les Juifs s’y réinstallent. Ce port, situé dans une plaine stérile entourée de marais et exposé auparavant aux razzias incessantes des maraudeurs bédouins, est transformé par lui en principal centre urbain du pays, bastion économique, politique et militaire. Il aménage du reste un canon dans la baie pour assurer sa protection. Ce volontarisme expansionniste a toutefois un prix: le taux de l’imposition s’accroît de vertigineusement et atteindra jusqu’à  la moitié des revenus du fellah. Et naturellement sa liberté de comportement finit par agacer indisposer la Sublime Porte. Aussi l’armée ottomane s’empare-t-elle  d’Acre en 1774. Daher mourra l’année suivante au cours de sa fuite alors qu’il s’apprêtait à conquérir Jérusalem. Sa tête, portée à Constantinople, y sera exhibée en signe de victoire.  Il est permis de considérer que sa volonté d’édifier en Galilée un territoire autonome, libre de toute occupation étrangère, constitue d’une certaine manière une préfiguration du mouvement national palestinien.

 az-Zaydani et la seconde renaissance de la communauté de Tibériade.

Afin de faire renaître la ville et la région de Tibériade (en ruines depuis le tremblement de terre de 1660) en stimulant l’agriculture et la manufacture, az-Zaydani s’associa au Grand-Rabbin de Smyrne, ’Haïm Aboulafia (1660-1744), dans le dessein d’y attirer une population juive. Le dignitaire religieux, originaire de Hébron, était alors âgé de près de quatre-vingts ans. Maître éminent de la Cabale, il était parvenu au terme de ses recherches mystiques à la conviction que la Rédemption devait survenir dans la ville même de Tibériade et qu’elle était même imminente, la Fin des Jours devant débuter vers l’an 1740. On conçoit donc les transports d’enthousiasme que suscita de sa part l’encouragement qu’accorda az-Zaydani accorda en 1742 à son projet de reconstruction de la ville: à ses yeux le Cheikh faisait figure de nouveau Cyrus édictant le retour des Juifs vers la Terre Promise !

Selon certaines sources l’initiative émanait d’Aboulafia, ce qui paraît vraisemblable eu égard à ses convictions messianiques. D’après d’autres, elle aurait procédé du Cheikh lui-même. Toujours est-il qu’az-Zaydani encouragera vivement  le vieux rabbin à installer des familles juives à Tibériade. Comptant sur le soutien des réseaux d’influence communautaires de Damas et de Constantinople, il envisage de transformer la ville en pôle économique,  s’inspirant peut-être de l’essai avorté de Joseph Nassi au XVIe siècle. Aussi fournira-t-il gratuitement à cet effet les matériaux de construction pour édifier un quartier juif, comprenant synagogue, bains, des maisons d’habitation et magasins car Aboulafia ne disposait pas lui-même des ressources requises.

Un voyageur rapporte qu’en 1751 la moitié des habitants de la ville de Tibériade, qui n’abritait plus de communauté juive en son sein depuis soixante-dix ans, étaient juifs. L’un de ceux-ci n’était autre que Rabbi Na’hman de Horodenka – le grand-père de Rabbi Na’hman de Bratslav, une des figures les plus éminentes du hassidisme – qui s’y était installé en 1764.

Le pacha Ahmed al-Djazzar (1708 ? ou 1720 ? – 1804)

Ahmed al-Djazzar, qui  succédera à az-Zaydānī, était d’origine albanaise. Cet enfant chrétien d’Herzégovine fut acheté au marché des esclaves par un notable égyptien qui le convertit à l’islam avant de l’affecter à son service en qualité de bourreau et de tortionnaire. Nommé pacha par le pouvoir ottoman, ce Bosniaque auquel sa cruauté valut le surnom d’al-Djazzar (« Le Boucher»), dirigera Acre et la Galilée à partir de 1775 jusqu’à son décès.

Le nouveau Pacha poursuivra la politique de son prédécesseur qui avait réussi à transformer Acre en principal port commercial de la côte palestinienne. Fortement impressionné par les avancées technologiques de l’Occident, il souhaite les importer au Levant. Aussi, après avoir établi sa résidence à Acre, se lance-t-il dans un ambitieux programme de gros travaux accompagnés  d’embellissements somptueux : édification de fortifications, remise en état de l’aqueduc, construction de bains publics, d’une fontaine publique grandiose ainsi que d’une superbe  mosquée qui portera son  nom (édifiée sur les restes d’une église des Croisés et incorporant à l’édifice des ruines romaines et byzantines de Césarée et de Tyr). En outre, il installe dans la ville portuaire de vastes caravansérails comprenant des entrepôts et des installations pour les chameaux dans l’espoir d’y attirer caravanes et marchands et de la rétablir dans son ancien prestige car il entend en faire un grand port maritime. Dès 1750 des navires de commerce français viennent d’ailleurs y mouiller.

Cette politique stimule le développement démographique, économique et politique de la zone côtière comprise entre Haïfa  et Acre ainsi que de l’arrière-pays de la région. Par ailleurs,  comme az-Zaydani avant lui, il entend stimuler la culture et le commerce du coton et encourager le commerce international dominé par les marchands français installés à Acre. Par ailleurs, il est décidé à étendre aux céréales le monopole qu’il s’est arrogé sur la culture du coton.

Quoiqu’al-Djazzar fût nommé à son poste par la Sublime Porte après que  son prédécesseur eût été destitué en raison de sa politique  « autonomiste », il se dévia aucunement sur ce point du comportement d’az-Zaydani. Et ce d’autant moins qu’il s’assurait ainsi  des rentrées considérables. Il veilla également, en sa  qualité de Vali de Damas, à mettre sur pied une puissante armée de mercenaires (maghrébins, albanais, bosniaques, bédouins et même afghans) pour la protection des caravanes se dirigeant vers La Mecque contre les pillards bédouins et wahhabites. Et prit soin de transformer cette troupe – qui  lui permettait de remplir cette tâche avec succès – en unité de combat redoutable. Il constitua même un embryon de marine de guerre.

Le fossoyeur de l’agriculture palestinienne

Mais cet oppresseur était haï par la population qu’il pressurait durement. Car al-Djazzar accablait les fellahs d’impôts. Pression fiscale quasiment insupportable car on estime que l’impôt mangeait les deux-tiers des revenus agricoles, occasionnant un exode rural massif entraînant la désertification du pays. Au point qu’au moment du décès du tyran, un quart des terres arables au moins avaient déjà été abandonnées par les cultivateurs. Selon le courrier d’un marchand français en 1777, cette fuite des campagnes aurait même touché les trois-quarts des cultures. D’où cette situation de décadence marquée – villages abandonnés, terres laissées en friche – qui caractérisait l’agriculture du nord du pays à la fin du XVIIIe siècle et qui devait frapper tous les voyageurs en Terre Sainte (tels Lamartine ou Chateaubriand) au début du siècle suivant. Cette pression qui pesait sur l’agriculture constituait la contrepartie inévitable de la politique volontariste impitoyable du tyran, qu’il menait notamment afin de financer ses mercenaires, ainsi que de l’indifférence absolue qu’il manifestait pour le bien-être de ses sujets.  Ce pacha fut donc le fossoyeur de l’agriculture palestinienne et le déprédateur des fellahs.

La résistance victorieuse opposée par al-Djazzar à Bonaparte 

Le siècle s’est achevé par la campagne de Bonaparte en Egypte et en Palestine (1798-1799)  qui annonçait les entreprises coloniales du siècle suivant. Après que l’amiral Nelson eût anéanti la flotte française dans la rade d’Aboukir, Bonaparte décida de s’emparer de la Palestine. Il occupa successivement Gaza, puis Jaffa, et les Français l’emportèrent aisément au Mont Thabor sur les troupes envoyées de Damas. En revanche, il échoua devant la ville d’Acre qu’al-Djazzar avait pris soin de fortifier méticuleusement. Car les murailles édifiées par le Pacha se révélèrent inexpugnables, résistant aux 14 offensives successives lancées par Bonaparte qui se vit contraint de lever le siège, vaincu  par la défense palestinienne. Ainsi, le « Boucher » d’Acre était parvenu en 1799 à contraindre Bonaparte à lever le siège, ce qui n’était assurément pas une mince victoire, incarnant de ce fait une résistance opiniâtre à l’occupant étranger.

Ahmed al-Djazzar et le grand argentier ’Haïm Far’hi 

En 1750, al-Jazzar nomme ’Haïm Fa’rhi à la fonction de sarraf (trésorier général) et exécutant. Far’hi était issu d’une famille juive damascène très distinguée dont plusieurs membres – comme son propre père – s’étaient déjà vu confier de hautes fonctions à la tête du trésor public, quoiqu’il fût théoriquement interdit à des dhimmis d’occuper des fonctions gouvernementales. C’est ce fidèle conseiller qui obtint, par l’entremise de ses frères à Damas,  le prêt qui permit au Pacha de lever un contingent de 5.000 hommes pour défendre la ville d’Acre. Toutefois  le favori juif, qui s’était toujours efforcé de favoriser sa communauté, n’allait pas tarder à tomber en défaveur et fut cruellement mutilé par son maître pour être intervenu afin d’empêcher un massacre des chrétiens au Liban.

C’est que contrairement à son prédécesseur, al-Djazzar n’hésitait pas à proclamer le djihad contre les non-musulmans et en particulier contre les chrétiens qu’il faisait décapiter. Sous son règne, la foule déclencha aussi des émeutes antijuives à Hébron en 1775 ainsi qu’à Safed en 1799 (comme un rappel du massacre qui y avait été perpétré dans le quartier juif en 1660). Initialement Safed avait pourtant connu un accroissement sensible de sa population juive (en 1741 on y dénombrait plus de cent foyers juifs) avant que la ville ne fût frappée en 1759 par un séisme dévastateur, suivi d’une épidémie effroyable. Mais en 1764 cette minorité s’était réduite à 180 personnes, sans doute à la suite de ces deux désastres successifs qui avaient donné un coup d’arrêt au mouvement de renouveau qui s’était amorcé dans la ville. Néanmoins, les vagues d’immigration juives en provenance d’Europe de l’est reprirent et se succédèrent en 1765, en 1777 et en 1780. Celle de 1777 fut particulièrement importante – elle vit affluer, en effet,  pas moins de 300 ’hassidim – et donna une forte impulsion à la reconstruction.

Loin de se rallier au  drapeau révolutionnaire français qui annonçait partout sur son passage la fin de statut médiéval de marginalisation et de persécution des Juifs, les membres de la communauté de Jérusalem s’associèrent aux Turcs pour édifier des remparts en terre afin de défendre la ville. A Acre aussi, ils firent  cause commune avec les Ottomans. Néanmoins, en dépit du soutien apporté à la lutte commune, cette fidélité fut bien mal récompensée car les membres du Yichouv  se virent accusés  – bien injustement – d’être de mèche avec les envahisseurs infidèles, ce qui déclencha une vague d’hostilité à leur encontre au sein de la population musulmane. A Safed, par exemple, après le retrait des 400 hommes de la garnison française, le quartier juif fut rasé. Les Juifs se virent infliger une contribution de 50.000 piastres et plusieurs d’entre eux perdirent la vie au cours des troubles.

Nathan WEINSTOCK

Du « Vieux Yichouv » à la nation israélienne : un parcours bimillénaire 

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