La huitième lumière de Hanouca
Dans le cadre du Billet de l’Invité, j’ai le plaisir d’accueillir Jacquot Grunewald
La huitième lumière
–S’il te plaît, dessine-nous un miracle… » Et voici que le Talmud nous dessine une Hanoukia à huit branches… et nous raconte l’histoire de la petite fiole d’huile qui, il y a bien longtemps, au temps des impérialismes d’alors, a brillé huit jours et huit nuits au lieu d’une seule journée et de sa nuit. Certains auraient préféré un candélabre à sept branches. Ils auraient voulu que le Talmud leur dessine une menora à placer telle quelle dans un Temple tout neuf. Eh bien, non. Après les sept – sept est le nombre biblique des finitudes – il y a une huitième lumière qui brillera après la longue nuit. Une huitième lumière qu’il nous faut allumer. Jusqu’à ce qu’elle soit assez forte pour éclairer les nuits du monde.
Mais faut-il vraiment y croire à cette histoire de fiole et de sa potion miraculeuse qui n’en finissait pas? Hanouca, c’est du sérieux: Une victoire militaire, une insurrection contre l’occupant, une révolution culturelle et cultuelle qui nous est rapportée par des livres d’Histoire! Et les adultes que nous sommes préfèrent l’Histoire aux histoires… Le problème c’est que tout se complique quand on devient adulte. L’enfant, sait bien, lui, qu’il ne doit pas tout croire. Il aime bien l’histoire de Barbe Bleue, du Petit Chaperon rouge et d’Alphonsine la petite souris… Mais il n’y croit pas vraiment. Pas plus qu’il ne croit à tous ces dessins et aux images sur ses mini, petits et grands écrans qui ne durent pas même le temps d’une bougie… Alors que nous, quand nous récitons les bénédictions avant d’allumer les lumières de Hanouca, on ne peut pas ne pas y croire, au miracle! Parce que nous sommes là, aujourd’hui, en ce Lieu, après une si longue absence, une si longue présence, une si longue Histoire… et de si nombreuses histoires dans toutes les nuits du monde qui n’en finissaient pas. Des histoires que nos enfants ont bien de la peine à croire.
©Jacquot Grunewald
Mais faut-il vraiment y croire à cette histoire de fiole et de sa potion miraculeuse qui n’en finissait pas? Hanouca, c’est du sérieux: Une victoire militaire, une insurrection contre l’occupant, une révolution culturelle et cultuelle qui nous est rapportée par des livres d’Histoire! Et les adultes que nous sommes préfèrent l’Histoire aux histoires… Le problème c’est que tout se complique quand on devient adulte. L’enfant, sait bien, lui, qu’il ne doit pas tout croire. Il aime bien l’histoire de Barbe Bleue, du Petit Chaperon rouge et d’Alphonsine la petite souris… Mais il n’y croit pas vraiment. Pas plus qu’il ne croit à tous ces dessins et aux images sur ses mini, petits et grands écrans qui ne durent pas même le temps d’une bougie… Alors que nous, quand nous récitons les bénédictions avant d’allumer les lumières de Hanouca, on ne peut pas ne pas y croire, au miracle! Parce que nous sommes là, aujourd’hui, en ce Lieu, après une si longue absence, une si longue présence, une si longue Histoire… et de si nombreuses histoires dans toutes les nuits du monde qui n’en finissaient pas. Des histoires que nos enfants ont bien de la peine à croire.
©Jacquot Grunewald
esther kervyn miller
Déc 06, 2013 @ 16:18:00
OH! cette année, nous avons eu la chance d’allumer la dernière bougie chez des amis en compagnie d’un Israelien. c’était, oh, touchant! Esthienne Kervyn-Miller.