Le marronnier d’Anne Frank
Le marronnier d’Anne Frank vient d’être déraciné par la tempête. J’avais été très touchée par le magnifique album d’Irène Janca-Cohen, Les arbres pleurent aussi et cette nouvelle m’attriste. Sur le site de la maison d’Anne Franck, il y a une page consacrée à cet arbre avec un monument interactif qui compile les extraits du Journal où Anne parle de lui.
J’ai envie de partager avec vous ce poème de Nathan Zach Car l’homme est comme l’arbre des champs כי האדם עץ השדה mis en musique et chanté par Shalom Hanoch. L’interprétation de Nurit Galron est aussi très émouvante
Voici la traduction de quelques vers:
Car l’homme est comme l’arbre des champs
Comme l’homme, l’arbre grandit
Comme l’arbre, il grandit vers le haut
Comme l’homme, le feu le brûle
Comme l’arbre, il a soif d’eau
Car l’homme est l’arbre des champs
Tree has fallen
Agnès Bensimon
Août 26, 2010 @ 20:13:17
Merci Rachel. C’est très touchant. Je partage tes regrets.
SEPHIHA
Août 28, 2010 @ 19:14:21
Oui! Cela me rappelle le cerisier que j’avais obtenu à partir d’un noyau en 1936 et que j’ai replanté dans le jardin de ma grand-mère,alors qu’en 1941 je commençais des Etudes d’agronomie à l’Université de Gembloux dont était diplômé Haroun Tazief et dont je fus renvoyé en tant qu’étudiant juif pour être ensuite déporté à Auschwitz.
A mon retour mon cerisier brisé était là devant moi, miroir de ma vie de nos vies brisées !
Haim-Vidal SEPHIHA
rachelsamoul
Août 30, 2010 @ 08:32:09
Merci Haim-Vidal (quel beau prénom!) pour ce témoignage sur votre cerisier. Il a été brisé mais toute l’oeuvre de votre vie montre que vous avez fait refleurir de nombreux autres arbres.