Rona Kenan, l’hébreu en musique

Hier soir, j’étais avec mon amie Esther Orner à une soirée littéraire dans le jardin de la Maison Bialik.
J’aime beaucoup ces soirées. Ecouter un bel hébreu, dans la moiteur de la nuit de Tel Aviv, se trouver dans une des rues les plus agréables de la ville, dans la Maison Bialik, là où déjà dans les années vingt, le grand poète Bialik organisait de telles rencontres.
La soirée se déroulait autour de la sortie d’un livre traitant du rapport entre poésie et rock en Israël. J’y ai découvert une chanteuse magnifique, Rona Kenan, רונה קינן. Elle a mis en musique dans son premier album des chansons de la poétesse israélienne Yona Wollah.
Hier soir, elle a chanté une chanson de son troisième album qui vient de sortir, « Chansons pour Yoel », album inspiré par la vie de son père Amos Kenan (1927-2009).

Son site est magnifique, même si vous ne comprenez pas l’hébreu, il vaut le détour, il est illustré par Rutu Modan www.ronakenan.com

Rona Kenan chante, écrit ses chansons, joue de la guitare. Elle a une présence exceptionnelle. A la fois, diaphane et éblouissante.

En écoutant ses chansons, j’ai l’impression de recevoir un cadeau.

Elle se produit mercredi prochain, le 9 septembre au Zappa Club à Tel Aviv.
Je vais acheter son dernier album et j’ai l’impression que je vous reparlerai d’elle très bientôt.

Maboul/Déluge

Ness/miracle

Cassius, un poème de Yona Wollach, mis en musique et chanté par Rona Kenan