Arik Einstein, la nostalgie au quotidien

arikeinsteinArik Einstein est mort le 26 novembre 2013, veille de Hanoucca. Israël était en deuil.

Arik Einstein chante, écrit souvent ses textes,  joue la comédie, est passionné de sport, s’inscrit dans l’histoire de la bohème de Tel Aviv. Avec Uri Zohar, il a joué dans des films culte comme Metsisim  מציצים ou participé à Loul  לול.

C’est le chanteur de la nostalgie au quotidien. Grand et mince, sa nonchalance élégante est profondément ancrée dans l’expérience israélienne. Pourtant, il reste toujours un peu à l’extérieur, garde une certaine distance: Assis sur la barrière, un pied ici, un pied là-bas est le titre de l’une de ses chansons.

Les mélodies d’Arik Einstein ont toujours accompagné l’histoire d’Israël et plus modestement ma vie:

Moi et toi, nous changerons le monde אני ואתה

est la première chanson en hébreu que j’ai connu par coeur quand j’étais adolescente :

שבת בבוקר, Samedi Matin, Maman boit énormément de café, Papa lit énormément de journaux et moi je reçois énormément de ballons, écrite par Tirtsa Atara été l’une des chansons préférées de Dan et de Sarah:

Et aujourd’hui je ne peux m’empêcher d’avoir la larme à l’oeil quand j’entends   Ouf Gozal, עוף  גוזל, Envole toi oisillon sur les enfants qui devenus grands quittent la maison pour mieux déployer leurs ailes et prendre leur envol:

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