Coquelicots ou anémones, telle est la question !

Le mois de février est le mois idéal pour se rendre dans le Néguev occidental et profiter de la floraison des anémones qui crée des tapis de fleurs rouges. Une beauté ! J’essaie d’y aller chaque année. Et je partage avec vous des photos sur la page Facebook de Kef Israël. Cette année, j’ai écrit : « Les anémones sont de retour », ce qui a déclenché un véritable tollé :

    • « Ce ne sont pas des anémones, ce sont des coquelicots », écrivaient certains.
    • « Ce ne sont pas des coquelicots, ce sont des anémones », écrivaient d’autres.

A mon grand étonnement, une « Guerre des Deux-Roses » s’était déclarée sur ma page d’habitude très pacifique !

J’ai donc décidé d’approfondir la question.

Bien que ces deux fleurs soient rouges toutes les deux, elles ont quelques signes distinctifs ;

  • 🌹 La Kalanit, כלנית en hébreu, l’anémone couronnée en français (Anemone coronaria) a 5 ou 6 pétales tachées de blanc à leur base.  Elle existe aussi en rose, blanc et violet. Elle fleurit de janvier à mars.
  • 🌹 Le Pereg, פרג en hébreu, le coquelicot en français (Papaver rhoeas) a 2 sépales libres qui se détachent dés que la fleur éclot. Donc, 4 pétales, tachés de noir à leur base. Il fleurit de mars à mai.

Donc, aucun doute, dans le Néguev, au mois de février, il s’agit d’anémones !

 

Et voici, la célèbre chanson de Shoshana Damari, Kalaniot, Anémones !

Addendum pour les plus chevronnés, la renoncule, Nourit en hébreu, au milieu sur la photo, quand elle est rouge ressemble aussi beaucoup  à l’anémone et au coquelicot !

Photo par Marion Forster Bleiberg