16e édition du Festival du Film Français en Israël
La 16e édition du Festival du Film Français en Israël se déroulera
- du 14 au 30 mars 2019
- dans le Cinémathèques de Tel Aviv, Jérusalem, Haïfa, Holon, Herzliya, Sderot, Centre culturel de Savyon, au Globus Max Ashdod et à l’Heichal Hatarbut Arik Einstein, Netanya
Le Festival du Film Français en Israël ouvrira sa 16e édition avec le film « Le Grand bain » 10 fois nominé aux César 2019.
Avec près de 4 millions d’entrées en France, le film d’ouverture est l’un des plus grands succès de l’année en France : « Le grand bain », réalisé par Gilles Lellouche, a reçu 10 nominations aux César 2019, notamment pour le César du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario, et a remporté le César du meilleur second rôle pour Philippe Katerine. Le film raconte l’histoire improbable d’un groupe d’hommes en pleine crise de la quarantaine qui décide de former une équipe de natation synchronisée. Entre fous rire, remise en question et motivation opiniâtre, ces hommes ensemble vont trouver, autour de cette idée un peu bizarre, un sens à leur vie. Un film très réussi qui réunit à l’écran certains des plus grands acteurs français actuels : Mathieu Amalric, Jean-Hugues Anglade, Benoît Poelvoorde et Guillaume Canet.
Le film « Pupille » de Jeanne Herry, 7 fois nominés aux César 2019, dont celui du meilleur acteur pour Gilles Lellouche a convaincu, touché et ému le public. L’acteur incarne un travailleur social en charge d’un bébé qui vient d’être abandonné par sa mère.
De même que le film « Sauver ou Périr » avec Pierre Niney, un film d’une réalité poignante, inspiré d’une histoire vraie, sur le courage et le sacrifice des sapeurs-pompiers.
Les films mettant en scène la famille sont nombreux dans la programmation du festival cette année : dans « La dernière folie de Claire Darling », de Julie Bertuccelli, Catherine Deneuve campe une femme persuadée de vivre sa dernière journée et qui décide de brader tous les objets qui ont jalonné sa vie flamboyante, un coup de folie qui fait rapidement revenir à ses côtés sa fille, jouée par la propre fille de Catherine Deneuve, Chiara Mastroianni. Plus sombre, le film de Mikhaël Hers, « Amanda », met en scène Vincent Lacoste (« Lolo », « Hippocrate ») dans le rôle de David, un jeune homme de 24 ans, qui se retrouve avec la responsabilité de sa nièce de 7 ans, Amanda. Dans « Lola et ses frères », ce sont les relations frères-sœur qui sont scrutées à la loupe par Jean-Paul Rouve, réalisateur et aussi protagoniste du film aux côtés de José Garcia et Ludivigne Sagnier. Même fil conducteur dans le film de Cécilia Rouaud, « Photo de famille », avec Camille Cottin et Vanessa Paradis, avec une autre fratrie, celle de Gabrielle, Elsa et Mao : ils ne se parlent plus, et leurs parents ne font rien pour resserrer leurs liens. A la mort du grand-père, comment vont-ils répondre à cette terrible question : « que faire de Mamie ? »
Enfin, dans « L’amour flou », Romane Bohringer et Philippe Rebbot, raconte, en jouant leur propre rôle, l’histoire en temps réel de leur installation dans deux appartements distincts qui communiquent par une seule pièce commune, celle des enfants. Un « sépartement » en somme, pour se séparer ensemble.
Outre la famille, ce sont les contextes sociaux difficiles qui sont les toiles de fond des films « En guerre », réalisé par Stéphanie Brizé, avec Vincent Lindon, dans lequel des salariés se battent pour sauver leur emploi et « Les gardiennes » de Xavier Beauvois, avec Nathalie Baye et sa fille, Laura Smet, dans lequel les femmes en 1915 ont remplacé les hommes partis au front et exécutent à leur place leur rude labeur.
Comme chaque année, le Festival sera l’occasion de redécouvrir des classiques du cinéma français avec la projection de 3 films : « Paris nous appartient » de Jacques Rivette (1960), « Pépé le Moko » de Julien Duvivier (1937), avec Jean Gabin, et « Milou en mai » de Louis Malle (1990). En hommage à Michel Legrand, auteur et compositeur de certaines des plus belles et célèbres musiques de film, décédé le 26 janvier dernier, une projection exceptionnelle des « Parapluies de Cherbourg » de Jacques Demy dont il avait réalisé la musique sera programmé dans le cadre du festival. Michel Legrand avait, au cours de sa carrière, remporté trois Oscar pour son travail.
Toutes les précisions sur le site du Festival
Les films sont projetés en français et sous-titrés en hébreu.