Genia Averbuch ou Averbouch est née le 19 mai 1909 à Smila, une petite ville d’Ukraine. Sa famille s’installe en Palestine (alors une partie de l’Empire ottoman) en 1911 alors qu’elle n’a que deux ans, le même âge que la toute nouvelle première ville hébraïque – Tel Aviv.

Zeev Averbruch, son père, fut d’ailleurs le premier pharmacien de Tel Aviv. A 17 ans, après avoir terminé ses études à la Gymnasia Herzliya, elle quitte Tel Aviv pour étudier l’architecture à Rome puis à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles dont elle sort diplômée en 1930.

De retour à Tel Aviv, elle remporte, alors qu’elle a seulement 25 ans, le concours pour les plans de la Place Zina Dizengoff en 1934 et elle écrit l’histoire du modernisme dans cette ville.

Elle a travaillé avec le célèbre architecte Richard Kaufmann, alors l’architecte le plus en vue de Palestine. Elle crée son propre cabinet d’architecte avec Shlomo Ginsburg, le premier diplômé de la faculté d’architecture de Palestine, au Technion à Haïfa.

En 1935, elle épouse Haïm Alperin, le premier commandant de police de la jeune ville Tel Aviv et l’un ses fondateurs du Magen David Adom.

Que de premières fois ! Je suis fascinée par les débuts de ce pays avant même qu’il ne soit un pays !

Dans les réalisations notables de Genia Averbuch, on trouve :

Elle meurt en 1977.

Genia Averbuch a été doublement pionnière : en participant à la construction de l’Etat d’Israël et aussi en s’imposant dans un monde d’hommes. Je trouve qu’elle mériterait sinon une place au moins une rue à son nom !

 

La Maison des Femmes-Pionnières à Jérusalem
La synagogue du kibboutz Ein HaNatsiv

 

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