5 versions de la prière Anenou, Réponds-nous
A l’occasion de jeûnes, on dit la prière :
עננו Anenou, Réponds-nous
Voici 5 versions de cette prière poignante :
1. David D’Or et Patrick Sabbag
2. Suivant le rite tripolitain
3. Version ashkénaze du chantre Helgot
4. Meir Banai
5. La version pas du tout orthodoxe et tellement désespérée de Gabriel Belhassen.
La traduction du rabbin Elie Munk :
Réponds-nous, H’, réponds-nous en ce moment et en ce temps car nous sommes en grande détresse. Ne détourne pas ta face de nous et ne repousse pas nos supplications car tu es, H’, un dieu miséricordieux et clément, répondant à l’heure de détresse, délivrant et sauvant à chaque heure de calamité [ainsi qu’il est dit] « Mais ils crièrent vers H’ dans leur détresse, il les fit sortir de leurs angoisses ». Béni sois-tu, H’, qui répond à l’heure de détresse.
MELKI
Juil 24, 2015 @ 19:08:29
Merci pour ces prières, c’est un rayon de soleil pour les gens qui sont malades et qui ne peuvent aller à la synagogue
rachelsamoul
Juil 26, 2015 @ 22:14:53
Merci, cela me fait très plaisir de me sentir utile.
Remi Blum
Juil 17, 2021 @ 12:38:41
C’est très intéressant d’avoir mis la chanson de Gabriel Belhasen qui décrit les sensations d’une personne en dépression face à Dieu. Pour moi la symbolique du Temple est d’abord symbolique, celle du collectif composé des individus. S’il a été détruit par deux fois et reconstruit la seconde selon des compromis de l’époque, sa valeur est démontrée comme symbolique du fait que Dieu a « laissé faire ».
Pour moi ce symbole est attaché à la foi dans la liberté de l’individu et non dans une recherche tribale collective d’un autre temps. C’est peut-être ce que le prophète Jérémie sentait. Chacun doit trouver en lui, seul avec son coeur, sa propre vérité sans l’aide de pensées toutes faites qu’on lui impose selon des prétextes divers ; religion, société, morale etc..
Ce concept qui concepte à apprendre à se libérer et ainsi jouir du miracle de la Vie en toute pureté sans les pressions. C’est pour moi l’enseignement de ce deuil. Le deuil que nous sommes protégés par le Temple et la croyance qu’il permet de vaincre les aléas de la réalité comme l’ont cru les Kanaim jusqu’au dernier moment du carnage des Romains. C’est une réflexion sans doute plus difficile et c’est pourquoi j’ai aimé d’avoir loint cette version laique.