En marchant, en écrivant : La jetée de la Marina

A propos du projet Tel Aviv, en marchant, en écrivant

Aprés avoir mangé au soleil de février les fameuses et délicieuses ailes de poulet au Lalaland, plage Gordon, nous avons décidé de marcher le long de la Promenade vers le Nord. Arrivées à la Marina, juste avant de nous diriger vers la piscine Gordon, nous avons obliqué vers la jetée. Des années, que nous n’avions emprunté cette digue. Après seulement quelques mètres, j’étais heureuse de découvrir de nouvelles perspectives.  A l’Est, une vue sur le brutalisme de l’hôtel Hilton et les volutes de la maison Folle. Au Sud, en face de la succession des hôtels, les brise-lames ressemblaient à des iles. A l’Ouest, l’horizon et la mer d’un bleu profond. Au Nord, au loin la cheminée de l’ancienne centrale électrique Reading ; plus près, la plage des Religieux bien calfeutrée, un jour ouverte aux femmes et le lendemain aux hommes.  Nous marchons jusqu’au phare vert et blanc tout en regardant les bateaux amarrés dans le port et un voilier qui rentre. Ce petit décrochage hors des sentiers battus est comme un long voyage.  Je prends en photo mon amie Karen. Nous parlons d’amitié, d’avenir et d’amour. Nous retournons sur nos pas et là nous rencontrons par hasard des amis qui comme nous aiment marcher les yeux grand ouverts. J’aime Tel Aviv. J’aime être là où je suis.

Nota Bene : C’est une promenade que j’ai faite trois fois cette semaine. Découverte avec Karen, montrée à Charles le lendemain et refaite avec Magda le surlendemain. Et à chaque fois, une nouvelle aventure mais toujours du bleu plein les yeux. Charles m’a expliqué comment fonctionne le bateau qui drague la Marina pour qu’elle ne s’ensable pas. Avec Magda, nous avons découvert à l’ombre du phare, un chien qui faisait la sieste. Il faut dire que cette semaine de février a été exceptionnelle. Toujours pas de pluie et c’est catastrophique mais un temps à la clémence irrésistible et parce que c’est tout de même l’hiver, il me semble que la luminosité est différente, les couleurs plus soutenues, les contours plus marqués. La nuit, le ciel de Tel Aviv était étoilé, c’est rare à cause de la pollution lumineuse. Ce beau temps rend les gens aimables et souriants.

Je prends des photos et myopie oblige, souvent je découvre après coup le sujet de la photographie. Une photo où j’essayais de mettre en valeur le bleu de la mer devient un hommage à différents modes de transport, kayak, voilier, avion, bateau à moteur.

 

La maison Folle, l'hôtel Hilton vus de la jetée de la Marina de Tel Aviv

marina

La Marina de Tel Aviv

En kayat, en voilier, en avion...

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Tel Aviv, En marchant, en écrivant: Marche n°15

Distance parcourue:  500 mètres fois 3

Avec Karen, avec Charles, avec Magda

Date: Semaine du 9 Adar Alef/ Semaine du 9 février 2014

 

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