Les trois anciennes mélodies juives de Charles Valentin Alkan
Grâce au livre d’Anny Kessous Dreyfuss « Le Passant du Pont de l’Europe-Charles Valentin Alkan- Entre tradition et modernité », j’ai fait la connaissance de Charles Valentin Alkan (1813-1888), un compositeur et pianiste français du 19e siècle. Le livre très érudit et extrèmement bien documenté met en évidence l’héritage juif du compositeur.
« … Le comportement d’Alkan a été jusqu’à la fin de sa vie, celui d’un homme soucieux de sa communauté, très attaché à l’étude de la Bible, capable de traduire de l’hébreu la totalité de la Bible jusque dans la partie araméenne. S’il n’a pas caché son appartenance au judaïsme le compositeur n’a laissé à notre connaissance, aucun texte portant sur sa réflexion religieuse. Son écriture musicale pourrait bien en être l’expression. Ce sont alors ses choix parmi les variantes mélodiques, ses solutions harmoniques, ses allusions et autres figures de réthorique qui vont permettre d’apprécier toute l’originalité et la finesse de son étoffe musicale. »
La musicologue Anny Kessous Dreyfuss étudie notamment en profondeur: les Trois anciennes mélodies juives.
C’est toujours un merveilleux cadeau de découvrir grâce à un livre un monde dont on ignorait tout!
Pour toute information ou commande s’adresser à bicentenairealkan@gmail.com
Juil 22, 2013 @ 16:11:00
Merci pour cette découverte. La mélodie de la deuxieme me rappelle celle de cette kina pour Tisha Beav;