Karen Blixen, Nathalie Skowronek et moi

Le livre de mon amie Nathalie Skowronek, Karen et moi vient de sortir aux Editions Arléa. Rien à voir avec Kef Israël? Avec Israël, c’est vrai quoique Israël aurait pu être le Kenya de Nathalie et que Nathalie ait été la première à écrire dans ma rubrique le Billet de l’invitée avec D’une tayeret conquise à une blogueuse très active . Mais tout à voir avec le kef, pour rappel, kef, plaisir, kif c’est kif-kif! Et le plaisir de lire le livre d’une amie est immense. Surtout que notre amitié s’est construite grâce à la littérature. Nathalie et moi, nous nous sommes découvertes en lisant des livres. Nathalie avait été l’inspiratrice d’un groupe de lecture, d’un salon littéraire où Valérie, Allegra, Laurence et moi, nous nous retrouvions une fois par mois pour parler du livre que nous avions choisi de lire. Très vite, les livres sont devenus un prétexte. ou plutôt une ouverture à des conversations plus intimes. « Austerlitz » de W.G Sebald, la littérature israélienne avec Suzanne la Pleureuse, d’Alona Kimhi, Le Pigeon voyageur de Meir Shalev, Seule la mer d’Amos Oz, Colette, Philip Roth, Doris Lessing et beaucoup d’autres.  Alors quelle émotion d’avoir entre les mains le livre de Nathalie. En dialoguant avec Karen Blixen, l’auteure de La Ferme africaine et du Dîner de Babette, en suivant ses traces du Kenya au Danemark, Nathalie cesse de vouloir être ce que les autres attendent qu’elle soit et va âprement dégager sa voie. Elle va oser enfin! répondre à l’appel de la forêt. Car Nathalie, c’est Karen : «À la lumière d’une lampe de poche, je lisais «La Ferme africaine» et elle c’était moi et moi j’étais elle.» mais c’est aussi Buck, le chien de Jack London dans L’appel de la forêt, the Call of the Wild. La Forêt, le Wild, étant ici l’écriture car il en faut du courage pour écrire des livres. Et du talent pour écrire ce livre!

Lire aussi Sa vie avec Karen Blixen dans La République des Lettres